LA CÉRÉMONIE D’OUVERTURE

Ce lundi 15 juillet à 9h30 au Palais des Congrès de Valence, le grand amphithéâtre est déjà bien rempli. Les participants attendent le début de la cérémonie d’ouverture, que le roi Felipe VI doit honorer de sa présence.

Avantage appréciable de la venue du monarque : les journalistes sont là, eux aussi, en nombre.

On se lève en silence quand arrive Felipe VI, avant que retentissent les instruments qui accompagnent le spectacle de danse traditionnelle ouvrant les festivités.

Les artistes applaudis, c’est l’heure des discours de bienvenue, avec notamment Joan Ribó, le maire de Valence, Tomás Chacón, le président du comité organisateur, et bien sûr Maria Esteban, la présidente de l’ICIAM.

Ensuite, les prix de cet ICIAM 2019 sont décernés et remis à leurs récipiendaires par le roi en personne.

Les Français tirent leur épingle du jeu avec deux prix sur cinq : Yvon Maday (LJLL, SU) reçoit le prix Pioneer…

… tandis que Claude Bardos (LJLL, Université de Paris) est distingué par le prix Maxwell.

Les prix Collatz, Lagrange et Su Buchin récompensent respectivement Siddartha Mishra (ETH Zürich), George Papanicolaou (Stanford) et Giulia di Nunno (Université d’Oslo).

Enfin, dans un anglais si impeccable que Maria Esteban finira par le confondre avec son homologue britannique Elisabeth II (les présents comprendront), le roi Felipe VI clôt cette première partie de matinée en affirmant son intérêt et son engagement envers les mathématiques appliquées, essentielles pour faire face aux grands enjeux actuels (environnement, climat, santé…)